Engagé et conscient, il dénonce toujours l’absurdité du monde. Avec son big Band, il renoue avec la tradition de ses origines et offre un swing chaleureux et efficace, à la rythmique soutenue. Salué par la critique, il ne manque pas de rajouter à cette facture classique tous les zestes électros (produits qu’il échantillone sur scène) qui font son originalité, un sculpteur de sons comme le décrit son entourage. (extrait du programme de Mezzo)
Concert sur Mezzo
Vendredi 24 octobre 2003 de 22:50 à 23:50 ( 60 min - 16/9)
Réalisé (directed by) par Jean-Pierre Zirn & Marc Salama
Lieu d’enregistrement : à Beaubourg, en 2003
Genre : Jazz
Stéréo : OUI
Critiques de Presse
Télérama du 18/10/2003 :
Matthew Herbert Big Band
Concert enregistré à Paris en 2003. 60 mn. Inédit.
Sur scène, en costume trois pièces à queue de pie et Santiags à damier noir et blanc, il a l’air d’un démiurge. Lequel tripote les circuits de sa console de mixage, sous les cuivres de son « big band », seize musiciens tirés à quatre épingles.
Matthew Herbert, 31 ans, est un compositeur bidouilleur qui jongle avec les sons et les bruits du quotidien pour en faire la matière première de ses oeuvres. Ainsi ce soir-là, il débute en tapotant sur sa trompette, qu’il fait ensuite semblant d’envoyer valser dans les coulisses. Un bruit sec, capturé illico par ses machines, qui va servir de base rythmique à tout un morceau. Ses compositions sont un savant mélange de cuivres, de cordes et de bruits captés un peu partout (une cuillère à café dans une tasse, les rotatives d’une imprimerie, des cris lors d’une manifestation pacifiste...).
Poète engagé, Herbert aime surtout torpiller les symboles de notre société de consommation. A New York, on l’avait vu réduire en bouillie canettes de Coca et paquets de corn flakes. Ce soir-là, à Beaubourg, il s’en prend aux pages du Figaro, que ses musiciens déchiquètent en rythme. Une mise en scène « swinguante » et délirante. La caméra, qui ne cesse de filmer l’artiste anglais en gros plan, accentue encore le côté décalé et déluré de cette prestation. On atteint des moments de grâce lorsque Dani Siciliano, sa muse éternelle, arrive sur scène dans un sublime décolleté noir et entame quelques classiques du répertoire d’Herbert, extraits d’un de ses meilleurs albums, Bodily Functions.
Une coproduction LaSeine.TV (anciennement Productions La Seine) & Absy.com
Une co-réalisation Jean Pierre Zirn & Marc Salama
Lien direct vers Mezzo





----
THE MATTHEW HERBERT BIG BAND
Claviers et boîtes magiques
Matthew Herbert
Chant
Dani Siciliano
Trompettes
Adam Linsley
Stuart Brooks
Graham Russell
Andrew Cook
Saxophones
Martin Williams
Simon Niblock
Howard McGill
Richard Pardy
Bob McKay
Trombones
Andy Wood
Gordon Campbell
Chris Cole
John Higginbotham
Piano
Phil Parnell
Contrebasse
Russell Swift
Batterie
Peter Cater
Chef d’Orchestre et Arrangeur
Pete Wraight
Coordination & Management à Paris
Eugénia Melian